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gabriel attal député de vanves - Page 3

  • APRES UN MINISTRE, UN PREMIER MINISTRE, VANVES A UN PRESIDENT DE PARTI PARMI SES HABITANTS

    Trois vanvéens participent aujourd’hui au conseil national de Renaissance à l’hôtel Pullman à Montparnasse qui devrait élire Gabriel Attal  comme secrétaire général en remplacement de Stéphane Séjourné  parti à Bruxelles : le député de Vanves, Jean Cyril Le Goff, conseiller municipal et Martin Garagnon  responsable Hauts de Seine. Cette réunion est la suite logique de l’élection des 150 membres de ce conseil national intervenu le 22 Novembre où sa liste été élue avec 93,18% des voix. Ainsi Vanves comptera, parmi les siens,  un président de parti.

    Et pas n’importe lequel, même s’il est encore jeune : Créé par Emmanuel Macron en 2016 pour accompagner sa candidature à l'élection présidentielle, En Marche, devenu La République en marche (2017) puis Renaissance (2022), a compté jusqu'à 400 000 adhérents, selon des chiffres communiqués à l'époque. L'adhésion est devenue payante en 2022. En juillet, après les élections législatives, Gabriel Attal s'est déjà fait élire à la présidence du groupe macroniste à l'Assemblée, rebaptisé Ensemble pour la République (EPR). Il était l’unique candidat, après le retrait d’Élisabeth Borne, au poste de Secrétaire général du parti Renaissance, celle-ci devant être élue, présidente du conseil national

    Mais il va prendre, parait il, un parti présidentiel en déclin dont le nombre de militants à jour de cotisation s’établirait à 8500 militants, avec ce QG de la rue du Rocher à Paris, autrefois symbole du macronisme triomphant, qui serait un paquebot déserté, avec ses deux terrasses ayant vue sur la tour Eiffel pour l’une, sur le Sacré-Cœur, pour l’autre, où ne resteraient que 25 salariés. «Évidemment qu’il y a un effet gueule de bois après deux élections perdues. Le temps du congrès  et du conseil national va être fondamental, on a besoin de ramener des militants» expliquait un visage de la formation, alors que Gabriel Attal va s’asseoir dans le vaste bureau du dernier étage, « avec la présidentielle 2027 en ligne de mire et donc l’impérieuse nécessité de ranimer cette coquille vide….alors que les fidèles du chef de l’État redoutent que son remuant cadet ne transforme Renaissance en écurie personnelle, en opérant au passage « un grand effacement » ajoutaient  les commentateurs politiques

    Quel chemin parcouru en moins de 5/6 ans où il est passé de secrétaire d’État à ­ministre puis Premier ministre, avant de devenir président du groupe parlementaire à la mi-juillet, et prendre la tête du parti Renaissance ce week-end. « Diriger le groupe et le mouvement permet la cohérence du message porté. Il y a un gros travail de corpus idéologique à faire, il faut s’appuyer sur les cadres, les militants, mais aussi la société civile, avec en relais opérationnel le groupe parlementaire. Travailler avec des proches mais aussi rassembler, Gabriel est capable de le faire car il n’est pas clanique, comme peut l’être un Gérald Darmanin  Il a toujours veillé sur tout le monde, même sur les poids lourds plus expérimentés quand il était à Matignon» expliquait à Paris Match l’un de ses proches. Il n’empêche qu’il va être confronté à de nombreux chantiers : Ligne politique, préparation des municipales, gestion des opposants internes…

  • LE DEPUTE DE VANVES, GABRIEL ATTAL, LANCE SON ASSOCIATION DE LUTTE CONTRE LE HARCELEMENT SCOLAIRE

    A la veille de la journée nationale dédiée à cette cause, la semaine dernière, Gabriel Attal a lancé  « Faire Face » dont l’objectif est «d’organiser des interventions dans les établissements scolaires, former la communauté éducative, le personnel des établissements, les parents et accompagner les familles de victimes du harcèlement, avec l'appui d'avocats» détaillait il dans une vidéo publiée sur X.

    Lors de son passage éclair à l'Éducation nationale, entre juillet 2023 et janvier 2024, Gabriel Attal avait fait de la lutte contre le harcèlement scolaire la grande cause de son action, confiant au passage en avoir lui-même été victime à l'adolescence lors d’une interview sur TF1 voilà un an. Il avait notamment publié un décret pour que « la peur change de camp  »et que ce soit le harceleur qui change d'établissement et non l'élève harcelé. Il avait instauré des « cours d’empathie » censées être généralisés en septembre 2024. Il avait  permis le recrutement de personnels dédiés au harcèlement dans les rectorats et mis en place un questionnaire national pour détecter de nouvelles situations de harcèlement - Sept millions et demi d’élèves l’ont remplie – que la nouvelle ministre de l’Éducation a décidé de généraliser. « Ces mesures ont provoqué un électrochoc et je crois que nous sommes à un tournant culturel, en tout cas au sein de l’Éducation nationale » assurait il récemment dans une interview au journal la Dépêche. .

    «C’est un sujet qui me prend aux tripes parce qu’on ne peut pas rester de marbre face à la moindre violence qui s’exerce sur les enfants et les jeunes. Y compris quand elles viennent d’autres jeunes. Ensuite parce que je crois que c’est un élément qui est consubstantiel à notre objectif d’élever le niveau à l’école. On ne peut pas bien apprendre en étant malheureux à l’école. Enfin, pour moi, lutter contre le harcèlement, c’est se battre pour la tolérance, le respect de l’autre, la bienveillance à l’école. En luttant contre le harcèlement je pense que l’on peut changer la société et aller vers une société plus humaniste et fraternelle »expliquait  il dans cete interview

    Au sein de cette association, il est accompagné de Béatrice Le Blay, mère de Nicolas, adolescent qui s'était suicidé à l'âge de 15 ans l'an dernier après avoir été harcelé au lycée et Elian Potier, qui est à la tête de l'association Urgence harcèlement. Et il a le soutien de la Première dame, Brigitte Macron qui est aussi très investie sur ce thème. « Elle s’est emparée très tôt du problème. Elle fait partie de ceux qui ont contribué à éveiller les consciences et elle a une constance absolue sur ce sujet. Quand j’étais ministre de l’Éducation puis Premier ministre, nous avons beaucoup travaillé ensemble sur ce thème. Je l’ai eu au téléphone avant le lancement de l’association pour lui en parler et elle était emballée par le projet. Elle a enregistré une vidéo qui a été diffusée lors du lancement de l’association. C’est un combat qui a besoin d’elle ! » indiquait il.

    Et il a aussi le soutien e la ville de Vanves dont le maire assurait ces jours-ci que « la Municipalité apporte son plein soutien auprès de ses victimes, se mobilise contre de tels agissements et compte sur les enseignants pour en signaliser les cas ! »